Un peu d’histoire :
L’agriculture intensive est liée à la forte croissance de la population mondiale qui double entre les années 60’ et 2000’, passant de 3 à 6 milliards. Par ailleurs, la production agricole n’augmente pas aussi rapidement entrainant un risque plus important de famine, surtout dans les pays les moins développés. Cela pousse certains Etats à entreprendre des recherches agronomiques sur les céréales qui servent à l’alimentation de base (blé, riz…).
Qu'est-ce que c'est ? Si on reprend la définition Wikipédia, « l’agriculture intensive est un système de production agricole fondé sur un accroissement de la production agricole optimisé par rapport à la disponibilité des facteurs de production (moyens humains, matériels et surfaces cultivées). » En bref, l’agriculture intensive se concentre uniquement sur les résultats, ceux-là doivent être le plus productifs possible peut importe les moyens pour y parvenir. Elle repose sur l'usage optimum d'engrais chimiques, de traitements herbicides, de fongicides, d'insecticides, de régulateurs de croissance, de pesticides, etc. Mais aussi au moyen technique moderne, c’est-à-dire le machinisme agricole, la sélection génétique, l’irrigation et le drainage des sols, ou encore la culture sous serre ou hors-sols. Tout cela dans le but de produire le plus possible.
Les conséquences :
Au cours du XXe siècle, l’agriculture intensive à permis d'augmenter très fortement les rendements et donc la production agricole, et de fortement diminuer les coûts de production et donc le prix à la revente. Les gains de productivité réalisés ont alors poussé à une très forte diminution de la population agricole dans les pays développés.
L'agriculture intensive est parfois accusée d'être pratiquée aux dépens des considérations environnementales, d'où son rejet par un certain nombre de producteurs et de consommateurs.
En effet, l’agriculture intensive n’est pas sans conséquence sur notre environnement, le nombre d’espèces animales et d’espèces végétale (arbre, buisson...) présentes dans les champs diminuent énormément. Mais cela va bien au-delà de la simple surface agricole, car les engrais utilisés s’infiltrent dans les sols, les ruisseaux, et provoquent une libération de gaz toxique et un appauvrissement du dioxygène causant un déséquilibre dans l’écosystème et des perturbations de la vie marine. De plus, certains pesticides étaient aussi dangereux pour la santé, la plupart maintenant interdits en France, mais des études sont toujours menées pour les pesticides qui restent utilisés.
La plupart du temps, les produits de cette agriculture intensive sont en vente aux particuliers dans les grandes surfaces, ou aux professionnels (restaurateurs/hôtels…).
Une autre conséquence de celle-ci, se ressent sur l'aspect, le goût, et la conservation des fruits et légumes. Effectivement, la demande du consommateur va en faveur d'un produit à l'apparence "parfaite", sans défauts, avec une belle couleur, et une bonne conservation. Pour atteindre ce but, le goût et les apports en nutriments du produit sont mis au second plan, les fruits et les légumes sont donc moins bons et ne vous apportent rien, contrairement à des produits locaux et de saison qui malgré leur apparence parfois douteuse (tâches, couleur, imperfection...) sont bien meilleurs pour la santé.
Pour conclure, il est donc préférable de diminuer sa consommation de fruits et légumes issus de l'agriculture intensive, ou de totalement les supprimer de votre consommation quotidienne. De part à cause de leur impact sur la santé, mais aussi sur les effets négatifs que ce type d'agriculture a sur notre environnement. Il est mieux de favoriser une consommation de produits de saisons et locale, chez des agriculteurs passionnés et soucieux de l'environnement.
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